
Ousmane ©GRDR
Je suis Ousmane, maire de la commune rurale de Koussane et vice-président de l’association des Commune de Guidimakha Kafo (Intercommunalité ACGK).
Lors des dernières élections, les femmes ainsi que les jeunes de Guidimakha ne participaient pas aux décisions. Pourtant, il s’agit de plus de la moitié de la population de la commune.
Aujourd’hui, c’est différent. Les femmes et les jeunes ont été formés sur la vie politique, leurs droits et devoirs, les NTIC, la technique de plaidoyer, les leaderships féminins, la participation aux débats publics, etc.
Qu’en ressort-il ? De la motivation, de la confiance en soi et du leadership.
Plus pratiquement :
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une association a été créée et regroupe l’ensemble des femmes des 9 communes environnantes. Elles mènent des activités de sensibilisation et d’information sur l’autonomisation et les droits des femmes.
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Un espace connecté a été ouvert. Il permet plus de partenariats (avec d’autres ONG et d’autres personnes) et d’accès aux outils informatiques.
Les listes pour les prochaines élections devraient être beaucoup plus mixtes. C’est prometteur.

Mamadou ©GRDR
Je suis Mamadou, président du Réseau des communicateurs traditionnels (RECOTRAD) de Kayes :
Je parle en tant que Président de RECOTRAD, mais aussi en tant que citoyen de Kayes ;
Je trouve que la thématique de ce projet est innovante. Depuis, les femmes se sont davantage impliquées via les activités du projet (animation de débats communautaires sur la plateforme MonElu. Elles se sentent actrices de développement. La différence avec l’application MonElu, il y a beaucoup plus d’échange. La limite de distance n’existe plus.

Aissata ©GRDR
Je suis Mme Aissata, femme leader à Kayes :
Avant le projet, je n’étais pas trop en contact avec les femmes des autres communes. Nous avons pu beaucoup plus partager et nous nous sommes rendu compte des inégalités dans la gestion du territoire. Tout revenait aux hommes.
Ce que j’ai préféré ? L’application Gafé. Elle est en Soniké, Bambara et Peulh. Des sujets tels que la citoyenneté, l’autonomisation des femmes, la lutte contre l’incivisme ont pu être vulgarisés bien plus facilement.
Aujourd’hui, il y a une double considération :
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Les élus considèrent le rôle des femmes dans la politique et le processus décisionnel comme important.
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Nous les femmes nous considérons comme actrices de changement.